Arrivés à l’heure requise (16h), nous nous présentons à la « réception », un étroit guichet donnant sur un couloir exigu traversant l’hôtel de la rue à la cour intérieur, fonction qui génère un passage continu dans cet espace où nous sommes trois arrivants (avec bagages) à attendre. Comme pour les autres, et après une vérification qui, à chaque fois, demande plusieurs minutes, la seule personne gérant ce service à l’accueil (l’autre agent présent ne décolle pas de son écran d’ordinateur) nous demande de revenir dans une heure… À 17 h, elle doit aller se renseigner pour vérifier que notre location est prête, ce qui prend 5 minutes à l’issue desquelles elle revient avec la clef pour refaire le trajet en notre compagnie. Il s’avère que notre location est une maisonnette, à l’écart de l’hôtel. Celle-ci ne dispose d’aucun moyen pour joindre la réception. Le cadre est charmant et doté d’une cuisine équipée (cuisinière, batterie de vaisselle, frigo…) où l’on peut prendre un café… debout ! Ni table, ni chaises, tout comme dans le bel espace fleuri adossé à la maison. Nous avons le choix entre chambre du rez-de-chaussée et chambre à l’étage. Ne disposant pas de casque pour se garantir contre la charpente qui rend périlleux (dans le noir, n’en parlons pas !) l’accès au côté du lit opposé à la porte, nous optons pour le rez-de-chaussée. L’aménagement de la salle de bain est admissible pour un gîte rural rustique mais peu en rapport avec le classement revendiqué par l’établissement.